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31 juillet 2010

Le "terrible two" ou crise des 2 ans





La crise du Non
Il s’agit du niveau de départ de toute cette belle aventure! On commence par dire non, puis on ajoute les variantes. Non au bain, non au souper, non au lavage des mains, non au dodo… Avec l’expérience, on peut offrir des extras: coups de pieds, coups de poing, culbutes et pirouettes diverses pour échapper au contrôle des parents. Cette crise permet aussi de faire perdre un temps précieux aux parents pressés et de transformer une corvée de 30 secondes en épopée d’une demi-heure.

La crise hollywoodienne
On joue la totale. On se jette par terre, on s’effondre, ruinés émotionnellement, abattus par la douleur insoutenable de se faire refuser un biscuit au chocolat avant le souper. Malgré tous les efforts artistiques, les parents ne croient pas souvent à notre détresse.

La crise molle
Une méthode simple et efficace surtout quand les parents semblent pressés ou essaient de nous mettre des vêtements. On s’efforce alors de devenir aussi consistant que de la purée de pomme: impossible de tenir sur nos pattes.

La crise de l’idée fixe
L’idée fixe en question peut-être une activité, une phrase ou une question anodine dont on ne peut se départir. À la base, l’idée n’a rien de bien méchant, mais répétée 412 fois en quelques minutes, elle produit son effet sur un parent exaspéré. Celui-ci use parfois de subterfuges afin de nous changer les idées, mais c’est peine perdue. Se termine habituellement par une autre crise, piquée au hasard.

La crise du Moi-Maintenant
En tant que membre du «Terrible Two», nous sommes en droit d’exiger que tout nous soit dû, au moment où on le souhaite. Il est inutile de partager quoi que ce soit, pas même la télé avec les parents. Il n’est pas question non plus de nous faire patienter pour aucune raison lorsque l’on souhaite quelque chose. Toute infraction à cette règle nous permettra de hurler haut et fort notre indignation.

La petite révolte
Une méthode éprouvée qui consiste à faire volontairement tout ce qui n’est pas permis, juste pour voir la réaction des parents. Les règles «on ne tape pas, on ne mord pas, on ne dessine pas sur les murs, on ne vide pas la baignoire sur le plancher de la salle de bain, etc.» sont vraiment agréables à outrepasser. Le mieux est encore de transgresser les consignes en regardant les parents dans les yeux, tout en arborant un magnifique sourire. Effet garanti.

La statue hurlante
Une crise de base. Consiste à rester immobile, les mains contre le corps, les yeux fermés, et à pleurer en hurlant le plus fort possible jusqu'à ce que quelque chose survienne. La concentration est essentielle: on doit donner l’impression aux parents que notre vie est en jeu.

La honte publique
Le truc est vieux comme le monde: profiter de la présence d’autres personnes pour décupler la portée de notre crise. Le centre commercial est un bon endroit pour s’y entraîner. On peut aussi agir en véritable diable devant la visite ou attirer l’attention sur nos mauvaises manières dans une réunion familiale. Le but étant de faire passer les parents pour des gens irresponsables.

La grève de la faim
À l’heure des repas, les moyens de pression sont simples et directs. Refuser de manger et/ou exiger autre chose (préférablement sucré ou introuvable). Variante: il est particulièrement drôle de voir le visage des parents lorsqu’on refuse de manger ce qu’ils considèrent être notre mets préféré.

La ruse finale!
Pour plus de succès, variez les plaisirs et parsemez vos journées de quelques bons moments. La confusion de vos parents n’en sera que plus grande.

Crapulette ne sait pas lire, pourtant j'ai l'impression qu'elle applique ça à la lettre !

Juliette, blasée ...

6 juillet 2010

P(r)ends-moi si tu peux...


Vous vous souvenez de ça ? C’était l’objet de mon dernier article.

Des gens en couple (je n’ose même pas dire « amoureux » mais c’est un autre débat), devaient, sous la prod’ d’M6, dissimuler leur relation avec leur conjoint(e) en étalant une fausse histoire de cul cœur devant les caméras.

Le concept était très sain simple : 10 couples. Hétéros et homos confondus. Plus ils arrivaient à duper les autres joueurs, plus ils gagnaient d’argent. Au contraire, s’ils étaient découverts, ils étaient gentiment remerciés.

Et tout ceci devait commencer dès demain.

Devait, parce qu’un « petit incident regrettable » empêche M6 de diffuser « Trompe-moi si tu peux ! » : le suicide d’un des candidats.

Même si la chaîne indique qu’il n’y a pas de corde lien entre le programme et le suicide du candidat, Jean-Pierre, en couple avec « Ange » (Akim de son vrai prénom), s’est donné la mort la nuit dernière en laissant un dernier message à son compagnon.
"Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui? La faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir."

Pour plus d’info, demandez à Jean-Marc .

Moi m’en fous, j’écoute jamais mes messages sur mon répondeur…

Titine.